Toutes arrivée, ne se fait pas forcément par le hall.

Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 05/09/2009

(je n'ai pas trouvé l'endroit "cour" dans le lycée ...)

Avril. Le vendredi 5 plus exactement. La veille de l'anniversaire de notre jeune Sun était une journée pluvieuse. Mais soit. La météo devait, espérons-le, s'amélioré pour le Week-end.
Ce fût donc, de forte mauvaise humeur, que l'adolescent fut réveillé par un objet que l'on appelait plus communément réveil. Lorsque ce truc se mit à sonner, Sun avait comme une sale envie de l'éteindre en l'envoyant valser contre le mur, des fois que sa pourrais marcher oô. Mais il se reteint à temps, se rappelant que le grand départ vers sa nouvelle vie Japonaise venait de s'annoncer. Puis, écartant la couverture, il se redressa et s'assit sur le lit. Son regard se fixa sur le ciel. Durant toute la semaine il avait été d'un bleu immaculé, mais là il était d'un gris immaculé. D'autant plus que le vent s'était levé. Ce fut donc plutôt motivé mais tout de même très lentement, que notre jeune homme posa ses pieds nus sur le carrelage froid et marcha d'un pas nonchalant vers son armoire pour y sortir son "uniforme". Chemise blanche & Jeans. Evidemment, sans cravate cela ne serait pas aussi bien. Attrapant donc cet accessoire, notre jeune homme se débattit comme un beau diable afin de faire un nœud Avril.
M'enfin, sa mère ne tarda pas, fit irruption dans sa chambre et cria quelque chose dans le genre :

« MAGNE T'VAS ÊTRE EN RETARD ! ».

Sun enfila en vitesse sa veste, et sortie en suivant la jeune femme. Il mit sa valise et sa guitare dans la voiture, sauta sur le siège avant et n’eu même pas le temps de s’attaché que déjà sa mère démarra en trombe. Effectuant des dépassements assez dangereux, grillant plusieurs stops et allant jusqu'à dépasser les limites de vitesses, ils arrivèrent bien assez tôt à l’aéroport. Sans un regard de plus, la mère souri furtivement à son fils. Sun sortie de la voiture, attrapa sa valise & son instrument et se mit encore vite en sécurité et la mère le laissa dans un nuage de poussière.

Le jeune homme Soupira et secoua la tête, dégouté. Super la mère. Même pas un petit au revoir. Mais bon. Ce qui le gênait sans doute plus, était qu’il n’avait pas eu droit à son café quotidien. Bien que cela allait s’arrangé rapidement. Il s’engagea donc rapidement dans le hall de l’aéroport et se dirigea vers le café. Là, il commanda un gros bol de sa boisson préféré et s’acheta avec sa un croissant, avant de s’installer à une table et commença, sans grande hâte et très tranquillement, à manger et boire. Il sourit, amusé. C’était tout de même comique de n’avoir besoin que d’un café pour se sentir tout de suite mieux. Avec ou sans sucre, tout passait, tant qu’il n’y avait pas de sucre.
Quand il eu fini de siroter son café et que son croissant avait disparue, Sun se leva, attrapa sa guitare puis sa valise et, adressant un charmant sourire au caissier, il se dirigea vers la caisse centrale. Là il sortie son passeport, sa carte d’identité et tout le tralala qu’il fallait montrer pour avoir son billet. Une fois payé l’argent nécessaire (on ne dira pas combien … secret d’état oô), Sun pris le papier que l’on lui tendit et suivi une hôtesse de l’aire.

Après avoir fait passer son sac sous le contrôle radioscopique, il l’attrape à la sortie et se dirigea alors vers l’entrée de l’avion. Une fois à l’intérieur il dut se serrer côté hublot aux côté d’un homme. Passant les détails, le voyage de Sun n’allait très certainement pas être des plus agréables.
Après avoir indiqué qu’il fallait mettre la ceinture de sécurité et avoir donné toutes les instructions nécessaires, le pilote mit l’engin en route. L’avion pris de la vitesse puis de l’altitude, se retrouva enfin droit et en route pour sa nouvelle vie.

Une fois sur place, Sun aussi crevé soit-il, sortie de l’avion, entra dans l’aéroport, choppa rapidement sa valise et épaula sa guitare, avant de sortir du terminal et se retrouver sur le parking. Là il intercepta un Taxi et, échangeant ses deux trois mots japonais avec le chauffeur, il mit ses affaires dans le coffre et s’assis sur la banquette arrière. Le chauffeur lui sourit furtivement puis démarra.

Le voyage ne dura pas très longtemps (20 min à peu près), mais cela suffit pour que notre héros s’endorme. Bah oui, un décalage horaire de 9 heures est tout de même assez éprouvant, surtout si c’était la première fois qu’on faisait un voyage de la sorte.
Après avoir essayé de lui parler, afin de lui signifier qu’ils étaient arrivé, le chauffeur l’avait un peu ‘pousser’ ce qui avait suffit pour que notre jeune homme se réveil en sursaut. Il sortie, pris ses affaires et paya le chauffeur, tout en souriant gentiment et en le remerciant furtivement.

Se tournant vers la grille, il la poussa tranquillement et entra. Tirant sa valise derrière lui, il s’engagea sur le chemin bordé d’arbres qui conduisait directement vers le Hall. Evidement, chaque personne sensée irait directement là dedans. Oh … sensé avons-nous dit … ? Et bien surement que Sun ne l’était pas. Et pour cause : au lieu de gravir les marches pour accéder à l’intérieur du hall, notre jeune homme bifurqua sur sa droite et alla dans la direction opposé. Longeant le bâtiment, il se retrouva rapidement dans la cour.

Pourquoi cet endroit là ? Et bien, tout simplement parce que la cour était l’endroit le plus fréquenté par les élèves et que, généralement, c’est là que l’on pouvait le mieux apercevoir leur personnalité. Sachant, par expérience de sa vie de collégien et lycéen, qu’en cour les étudiants étaient plus sérieux et n’osent pas s’exprimer en présence d’un prof. Chose tout à fait normal.

Sun se dirigea donc vers un carrée d’herbe qui n’était pas encore pris et, y déposant sa valise et sa guitare, il s’y installa en position couché. Très vite ses pensées s’évadèrent et il repensa à Eiji. Son amour. Que pouvait-il faire là à l’instant même que lui, Sun, était couché dans la cour de son nouveau Lycée ? Pensait-il à lui, ou l’avait-il déjà oublié … ? Que de questions, qui resteraient sans aucun doute sans réponses.

Nombre de messages : 23 Date d'inscription : 26/09/2009

Message HS supprimés.

(hum... C'est quoi ici? xD
Je déplace?)

Marre. Roy en avait marre. De tout. De rien. De ses parents. Des rôles qu'il endossait. Pourtant, il ne faisait rien pour que cela change. Pire, il faisait tout pour que ça continue. On aurait pu croire que malgré la lassitude que son comportement lui inspirait, il y prenait du plaisir. Ou peut-être n'était-il lassé de lui-même que par la faute de tout ces changements? Oui, c'était sûrement ça. Le problème n'était donc plus lui, mais ses imbéciles de parents. Voilà, il comprenait tout. Son morale remonta en flèche à cette pensée.
Roy décida donc, enfin joyeux, de se promener dans son nouveau lycée en sifflotant des airs entrainants qu'il avait entendu Dieu sait où. Il n'observait rien de ce qui l'entourait, ni les lieux, ni les élèves. Il préférait se faire accoster par les autres. C'était tant de preuves de sa classe attirante. Il aimait ça.

Ainsi donc, le jeune Shepperd se promena de bâtiments en bâtiments, visitant sans s'en rendre compte tout ce qui composait le lycée, pour finir par se retrouver dehors. Où il ouvrit enfin les yeux sur son environnement. Il était dans une coure de récréation, avec tout ce que ça impliquait. Quelques tarés qui se pourchassaient pour une raison qui passa par dessus la tête du jeune homme, et des groupes. Des groupes de filles, de garçons, mixtes parfois. Il était évidant que des clans existaient en cet endroit, rien qu'en observant tout ces élèves se dévisager, s'observer, se séparer. Et cela exaspéra Roy. Il allait bien s'amuser dans cet endroit...
Mais très vite, un détail attira ses yeux de lynx. Un jeune, à l'écart. Allongé dans un carré d'herbe, seul, entouré d'un sac et de ce qui ressemblait à une guitare. A moins qu'il n'y ai une arme caché dans cet étui? Moui, bon, faut avouer que c'était peu probable... Nous avions donc affaire à un guitariste.
S'approchant du musicien solitaire, Roy l'observa d'abord avec dédain, puis choisis de s'en faire un... une connaissance utile. Il s'installa donc à ses côtés dans l'herbe, en position tailleur, et laissa le silence devenir oppressant avant de prendre la parole. Si une monosyllabe peut être synonyme de "prendre la parole"....

'lut....

Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 05/09/2009

12 de décalage horaire. A moins que s’en était que 6 ? M’enfin quoi qu’il en soit, notre jeune guitariste se sentait horriblement fatigué, sale et puant. Voilà bien 24h qu’il n’avait pas prit de douche. Etait-ce normal ? Evidement que oui, vu qu’il avait prit l’avion et qu’à cette altitude on ne pouvait pas se foutre sous l’eau. Néanmoins, une fois arrivé à l’aéroport, il en avait au moins profité pour se brosser les dents. Mais soit, ce n’est pas ce qui nous intéresse réellement.

Venons-en plutôt au fait que Sun était arrivé à bon port sans problèmes apparents. Je dis bien « apparent » car Dieu sait que Sun se sentait mal. Non pas qu’il avait envie de vomir, mais il avait plutôt mauvaise conscience d’avoir abandonné Eiji ainsi, sans lui donné de raisons valables. M’enfin BREF, il n’allait pas se faire de soucis de se côté et allait commencer sa nouvelle vie avec des pensés positifs. Genre, il avait pris sa guitare, c’était déjà une bonne chose.

M’enfin, s’il était couché sur l’herbe, yeux fermé et guitare déposé à ses côtés ce n’était pas pour rien. Il avait une folle envie de dormir. Mais voilà qu’il prit un petit bruit en compte, ainsi qu’un léger craquement d’os et d’herbe qui se froisse. Tout cela près de son oreille. Mais Sun ne réagit que lorsqu’il entendit une voix parvenir à ses oreilles. Un ton plutôt ennuyé et une seule syllabe.

Notre jeune guitariste ouvrit les yeux et porta son regard bicolore sur l’inconnue. Plissant légèrement les yeux, il lui adressa un charmant sourire, ne reconnaissant que sa silhouette car il était à contre jour. M’enfin, quoi qu’il en soit, Sun se redressa sur un coude et s’approcha légèrement de l’inconnue. Tout en continuant de sourire, il lui répondit par un simple:

« ‘lut »

Si déjà cet inconnue n’était pas foutue de dire un ‘salut’ complet, alors autant lui rendre la pareil.

Nombre de messages : 23 Date d'inscription : 26/09/2009

Roy observa le jeune homme allongé du coin de l'oeil, cherchant à l'analyser, le comprendre. Il ne prit pas la peine de chercher une quelconque raison à sa présence ici, mais d'un regard il sut dire les évidences qui émanaient du corps fatigué. Roy était prêt à parier que l'adolescent à ses côtés venait juste d'arriver après un très long voyage. Et ce n'était pas les cernes qu'il avait sous les yeux qui lui faisaient dire ça.
En réponse à sa monosyllabe, monsieur Shepperd (tient, ça sonne bien =D) eut exactement le même son que celui qu'il avait émit. Il aurait pu en rire, si Roy était quelqu'un habitué à rire pour un rien. Mais ce n'était pas le cas, alors il n'y réagit pas. Il se laissa juste tomber dans l'herbe, sur le dos, d'une façon élégante et le mettant en valeur, mais faignant le "je m'enfoutisme" et la lassitude. Et oui, même quand il se laissait aller, Roy veillait à être classe. La grande société, c'est ça. Ne cherchez pas à comprendre, ce serait peine perdue!

Quand son dos toucha l'herbe verte dans un léger choc, le jeune homme aux cheveux violet eut un petit rictus indéchiffrable. Le choc lui avait infligé une douleur minime dans le bas du dos, là où il avait reçu un coup quelques jours plus tôt. Mais il n'était pas prêt à le montrer.
Tournant la tête vers son... heu.. "interlocuteur", Roy eut envie de parler un peu, pour avoir la certitude de ce que son "6ème sens" lui avait indiqué. Et pouvoir calculer l'intelligence de l'inconnu.

Roy Shepperd

Ouais, c'est vrai, pour commencer une conversation, il y a mieux. Mais bon, c'est un Shepperd, alors on lui pardonne. En plus, il est diaboliquement sexy.... Han... Meeeerde, la narratrice est sous le charme de son personnage!

Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 05/09/2009

Sun s’était déjà fait accosté. Faut dire qu’il n’avait pas le physique d’un japonais de souche. Peut-être était-ce pour cette raison ? Mais s’il avait regardé un peu au tour de lui, il aurait remarqué qu’il n’était pas le seul. Mais, aussi fatigué que notre guitariste était, son entourage lui importait peu. Il n’avait pensé qu’à une seule chose : s’allongé et dormir. Peut-être qu’un coussin aurait été le bienvenue, mais n’en demandons pas trop au Lycée.

Ceci dit, Sun n’avait pas pour habitude d’être accosté. Certes, on allait vers lui pour lui demander quelle heure il était ou dans quelle salle ils étaient. Mais qu’un parfait inconnu vienne comme sa, sans prévention et lui sort un « lut » relève de l’incroyable pour notre guitariste et si en plus il se présente. Sun n’y était pas habitué. Généralement c’est lui qui allait vers les autres et n’avait pas de mal à se faire accepter. Mais soit, passons ce détail.

Il se redressa encore plus et se retrouva en position assise. Puis, s’avança et s’approcha légèrement du jeune homme. Ainsi au dessus de lui il put l’observer de plus près.
La première chose qu’il remarqua était, évidement, la couleur ‘bizarre’ de ses cheveux. Mais cela lui donnait un certain charme. De plus les traits de son visage étaient quasi parfaits. Ses fines lèvres, son petit nez, sa peau d’apparence douce, tout cela était là pour faire perdre la tête à notre jeune home. Il se redressa donc, avant qu’il ne puisse faire quelque chose qu’il regretterait sans doute par la suite. Mais tout de même, il ne parvenait pas à détaché son regard de ses yeux. S’accordant à merveille avec la couleur de ses cheveux, Sun n’en avait jamais vu des comme sa. Mauve. Sans doute des lentilles, mais une couleur qui lui allait tellement bien. Prenant son courage à deux mains, notre guitariste détourna son regard et ferma les yeux. Il se sentait envahi des mêmes sentiments qu’il connaissait avec Eiji, quand ils étaient ensemble. Tient, en parlant de lui … qu’il ressemblait à ce Roy ! Les même traits, le même regard et la même apparence sportive, quoique hautaine. N’était-ce pas tout cela qui avait fait craqué notre cher Sun ? Sans doute …

Posant un regard doux et affichant un charmant sourire, notre guitariste s’installa en tailleur à côté de Roy. Joignant ses mains dans le creux que faisaient ses jambes, il courba légèrement le dos. Penchant très légèrement la tête sur le côté, il dit d’une voix calme et posé, bien décidé de parler un peu plus que lui :

« Enchanté Roy. Pour ma part, appelle moi comme tu le souhaites, bien que Sun serais le plus adapté. Tu n’as pas l’air très bavard, mais je peux, évidement, me trompé sur ton sujet. Bien que la première impression est très souvent la bonne … »

Il continua de soutenir son regard, tout en souriant.

Nombre de messages : 23 Date d'inscription : 26/09/2009

Avoir des talents d'analyses comme ceux de Roy Shepperd, c'est utile. Surtout quand on est Roy Shepperd, dans la situation actuelle. Un drame aux yeux violets du jeune homme, alors que pour d'autre qui ne l'auraient pas vu, il ne serait agit que d'une pensée sans conséquences. Mais c'était Roy Shepperd. Et avec lui, rien n'était sans conséquences. Pas mêmes vos désirs les plus intimes, qu'il devinait la plupart du temps. Deviner... La seule chose qu'il aimait. Deviner, analyser, connaître les gens comme si ils n'étaient que livres ouverts. Oh oui, Roy aimait connaître les secrets les mieux enfouis...
Mais dans la discussion qu'il entretenait avec le jeune homme à la chevelure de jais, ce n'est pas un secret utile qu'il apprit. Seulement une envie, une montée d'hormone comme peuvent en donner l'adolescence et les plus beaux. Comme lui. Et cette envie qu'il avait lu dans les yeux du dénommé Jonhson suffit à le mettre en colère. Oh, Roy n'était pas homophobe. Du moins, pas tant qu'il n'était considéré que comme un ami, sans plus. Et si les sentiments évoluaient, alors là...
Roy se retint jusqu'à ce que Sun eut terminé son monologue inintéressant, que le jeune homme à la chevelure mauve n'écouta qu'à moitié. Il garda un air impassible jusqu'au dernier mot, laissa s'écouler quelques secondes. Pour finir par laisser apparaître, au coin de sa bouche, une légère contraction à peine visible, symbolisant son mécontentement. Peut-être même un peu de dégoût, qui sait. Puis, il enchaina une réponse vite fait à ce qu'il avait cru comprendre des phrases insensées de son interlocuteur.

Parler pour ne rien dire ne rime à rien. Dans de telles conditions, le silence est préférable.

Clair et net. Roy prouvait, de sa voix arrogante, que quelque chose ne lui avait pas plu. Quant à savoir quoi, c'était à l'autre de le deviner. Shepperd ne donnait jamais d'indices, ne répondait jamais lorsque le silence pouvait agacer. En bref, Roy faisait tout pour faire tourner le monde en bourrique quand il l'avait décidé, ou pour se mettre les gens dans la poche. Les sentiments? Pff, inutile. Une caractéristique puérile de la plupart des humains. Heureusement que lui y échappait!

[J'adore faire des intolérants xD
Au moins, une bonne raison au fait qu'ils vont devenir ennemis ;p]

Nombre de messages : 29 Date d'inscription : 05/09/2009

« Parler pour ne rien dire ne rime à rien. Dans de telles conditions, le silence est préférable »

Décidément, ce Roy était vraiment gentil. Il donnait l’impression d’être un membre important des ‘je m’enfoutiste’. Et puis, vous allez sans doute rigoler- et je ne vous laisse pas le choix- mais c’est justement ce genre de personne que Sun adorais côtoyer. Tout simplement parce que c’est bien de leur gueule qu’on peut le mieux de foutre. Concrètement, bien que Sun fût quelqu’un de sérieux, n’aimant pas tout ce qui est intolérance ou injustice, il lui arrivait régulièrement de rigoler de quelqu’un. Non pas de façon à le rabaissé ou d’être insolant, mais bien de façon à lui remettre à sa place. Problème qui se pose mainte : il trouver ladite personne qui s’y prêtait le plus.
Faut bien avouer que ça faisait longtemps notre cher et adoré Sun n’y avait plus songé. Eiji était bien trop sensible et impulsif, alors autant éviter ce genre de choses avec lui. Et puis, à vrai dire, depuis que Sun le côtoyait LUI il n’avait pas vraiment songé à se choisir une nouvelle victime. Donc, maintenant qu’il était dans une nouvelle ville et un nouveau Lycée, il allait enfin pouvoir à nouveau se faire plaisir.

Toutes ces conneries dites pour en venir à notre sujet principal : Roy. Ah Roy. Jeune homme bien charmant et tout à fait aux goûts de notre jeune guitariste. Mais, après les premiers sentiments d’attirance que Sun éprouvait à son égard, il eu à nouveau l’esprit clair. En fait, ce mec n’avait rien de spécial. Certes, il avait de beau cheveux, de magnifiques yeux et une peau qui pouvait en faire craquer plus d’un. Mais c’est justement parce qu’il était si parfait d’apparence, qu’il n’était plus intéressant. Paradoxal ? C’est le moins que l’on puisse dire. Mais soir, ce n’est pas ce qui nous intéresse.

Ne voulant en aucun cas entrer dans le jeu de l’autre, Sun continua de sourire. Néanmoins, ledit ‘sourire’ s’était légèrement retroussé en tent que grimace de dégout. Mais, à moins de rester concentrer à fond sur sa bouche- ce qui ne serait sans doute pas le cas du drogué- on ne pouvait remarquer ce changement de sourire.
Puis, de sa voix habituellement calme et posé, il dit tranquillement :

« J’avoues. Mais si tu penses ça, pourquoi tu parles alors? T’as une vision assez paradoxale des choses… »

Sun savait pertinemment que Roy n’en avait rien à faire. Il savait aussi qu’en temps que bon je-m-en-fou-de-tout, ses paroles n’auront aucun effet négatif sur lui. Mais ce n’est pas important, en fait.

Nombre de messages : 23 Date d'inscription : 26/09/2009

[j'viens de me rendre compte.... à force de lire FMA j'écris "Roy Mustang' et pas Shepperd... *SBARF*
Prochain message plus long =)]

Roy ne jugea pas utile de répondre dès la fin de la phrase. Il préféra laisser le silence devenir pesant, mimant une quelconque passion pour les feuilles d'arbres bougeant avec le vent. Quand il jugea avoir suffisamment fait poireauter l'adolescent, il songea à répondre. Mais le problème, c'est qu'il trouvait la remarque trop fade que pour lui porter un peu d'intérêt. Devait-il donc répondre et en profiter pour rabaisser l'autre, ou garder le silence et simplement tourner le dos, en preuve de son désintérêt total? Grand dilemme. Tourner le dos, c'était plus que tentant. Répondre et casser ne l'était pas moins. Vint alors une idée mitigée. Le jeune homme aux cheveux violets se permit de bailler - restant toujours classe, cela va sans dire - et répondit d'une voix éreintée.

"T'es lourd"

Ouais, d'accord, c'était pas très recherché, mais au moins, c'était véritable. Roy Shepperd, l'esprit pas très clair - au moins, ça ne se voyait pas - était épuisé par l'autre imbécile avec qui il tenait un semblant de conversation. Au départ amusé à l'idée de le ridiculiser, désormais lassé. Lunatique? Oh, si peu.
Mais ne prononcer que ces syllabes ne plaisait pas à Shepperd, qui trouvait peu digne de sa condition de ne dire que ça. Il rajouta donc, de la même voix:

"Si je n'avais pas prit la parole, tu serai rester dans ta stupidité..."

Et VLAN dans les dents!